gaudin.ber.free.fr  « Le petit monde de Bernard Gaudin, journaliste »


Accueil

La photo

Mes voyages

Ma famille

 Personnalités

Evènements


Maroc 2006 !

Du 30 au 10 novembre 2006, Dany et moi avons passé une semaine au Maroc. Situé à Marrakech, en bordure du bruyant boulevard Mohammed V, notre hôtel se situait à mi-chemin entre la médina et la ville nouvelle. Malheureusement, notre séjour n'a pas bénéficié de conditions météorologiques idéales, la pluie ayant même quelque peu contrarié notre expédition en 4X4 sur le plateau du Kik.

 

L'hôtel Marrakech appartient au groupe Marmara.

Située au nord-ouest du continent africain, le Maroc est à près de trois heures d'avion de Paris. Etalé en bordure de la Méditerranée et de l'Atlantique, entre l'Algérie et la Mauritanie, ce pays est peuplé par environ 32 millions d'habitants. Cinquante-cinq pour cent d'entre eux sont arabes, 45 % sont berbères. Les principales ressources de cette monarchie constitutionnelle sont l'agriculture, l'agro-industrie, l'élevage, la pêche, la mécanique, l'électronique, le textile et les phosphates Il ne faut pas oublier le tourisme qui est la première source de devises du Maroc.

 

 

 

 

 

 

Plan de Marrakech avec la médina, à droite, et la ville nouvelle, à gauche.

Dès notre arrivée à Marrakech, ville importante animée par près de 900.000 habitants, nous avons pu remarquer l'intense pollution qui touche la localité. Vu de l'aéroport, l'imposante couche noirâtre qui recouvre la cité ne fait que confirmer une réalité incontestable. Du haut de notre chambre située au 5ème étage de l'hôtel Marrakech, le bruit de la circulation était impressionnant. Nous avions réellement l'impression de coucher au bord du périphérique parisien.

 

 

 

 

L'avenue Mohammed V, côté ville nouvelle, avec son flot perpétuel de circulation.

 

 

 

 

 

 

 

La célèbre place Jemaa El Fna.

Partagée entre ville nouvelle et médina, Marrakech est une ville mythique. Notre première promenade à pied nous a menés sur la fameuse place Jetage El Fna, dans la médina. Bercé en permanence par des bruits de cloches et autres tambourins, le site touristique par excellence est le domaine, notamment, des charmeurs de serpents.

 

 

 

 

 

 

Les charmeurs de serpents de la place Jemaa El Fna sont prêts à tout pour vous soutirer quelques dirhams.

Très intéressé par votre appareil photo, ils vont vous proposer avec insistance de poser avec les reptiles. Si vous avez la faiblesse de d'accepter, ils ne manqueront pas d'exiger avec beaucoup d'autorité une contre-partie financière conséquente. Au moment de déjeuner, nous avons dégusté une très bonne tajine au restaurant "Chez Chegrouni", établissement très abordable qui dispose d'une terrasse avec une vue incomparable de la place Jetage El Fna.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Koutoubia, la superbe mosquée qui fait l'orgueil de Marrakech depuis huit siècles.

 

 

 

 

 

 

 

Dans la médina, l'une de ces petites artères qui n'ont rien de touristiques.

La visite du quartier s'est poursuivie dans les interminables souks. Avec le souci de sortir des sentiers battus, nous avons alors prolongé notre promenade vers les quartiers populaires de la médina. Dès lors, le décor et sensiblement différent avec la perception d'une véritable fourmilière où chacun, à pied, à dos de mulet ou en mobylette, s'active pour assurer la pitance quotidienne.

 

 

 

 

 

 

A Marrakech, tous les moyens de transport sont bons...

 

 

 

 

 

Hors des sentiers battus, la médina offre un aspect beaucoup moins traditionnel.

Visiblememnt, nous n'étions pas les bienvenus dans cette partie de Marrakech qui n'a rien de touristique. On nous le faisait savoir en nous mitraillant du regard, en nous bousculant régulièrement comme si nous genions, comme si la pauvreté ambiante ne nous regardait pas.

 

 

 

 

 

 

Dans le vieux Marrakech, les échopes et autres ateliers se multiplient avec des activités diverses et variées.

 

 

 

 

 

 

La rue principale de Sidi-Mokhtar, ente Marrakech et Essaouira.

Après avoir loué une voiture, nous avons pris la direction de la mer pour nous rendre à Essaouira. Près de 180 kilomètres séparent Marrakech de la ville côtière. A mi-chemin, nous nous sommes arrêtés à Sidi-Mokhtar, une petite commune de la province de Chichaoua. Notre visite, très rapide, s'est limitée à un petit marché installé sur de la terre battue. Face à tant de pauvreté, nous avions vraiment l'impression d'avoir remonté le temps avec, entre autre, des conditions d'hygiène totalement inexistantes.

 

 

 

 

 

 

Sur la route d'Essaouira, l'un de ces champs ornés d'arganiers.

 

 

 

 

 

Des chèvres dans un arganier, cest l'un des pièges à touristes à éviter.

Toujours sur la route d'Essaouira, nous avons remarqué, non loin d'Ounara, la présence de chèvres dans des arbres. Renseignements pris, ces chèvres perchées bien involontairement dans des arganiers sont des pièges à touristes avides de photos originales. Il faut savoir que les biquettes ont les pattes attachées aux branches pour qu'elles ne puissent pas descendre. Bien entendu, si vous tombez dans le panneau, on ne manquera pas de vous soutirer quelques dirhams.

 

 

 

 

 

A 15 kms d'Essaouira, sur la route de Marrakech, un atelier de production traditionnelle d'huile d'Argane et de ses dérivés .

 

 

 

 

 

C'est le Français Théodore Cornut, disciple de Vauban, qui a dessiné les plans des fortifications du port d'Essaouira.

Avec son port de pêche très actif, Essaouira dispose d'une superbe forteresse datant du XVIIIème siècle. En bordure de l'Atlantique, cette cité qui s'appelait autrefois Mogador abrite quelques 70.000 habitants. C'est en 1764 que le sultan Mohammed ben Abdellah a décidé d'installer une base navale à Essaouira. Il a fait appel à Théodore Cornut, un architecte français disciple de Vauban.

 

 

 

 

 

 

Essaouira est un port de pêche très actif...

 

 

 

 

 

 

...avec une multitude de petits artisans travaillant sur la tas.

La visite du port d'Essaouira est incontournable. Des dizaines de pêcheurs s'y activent pour vendre le fruit de leur pêche. Des étales de fortune toutes improvisées rassemblent vendeurs et clients, le tout dans une ambiance très particulière. En bordure d'une place, dans la médina, nous avons dégusté une très belle dorade grillée au restaurant Tassaout. Pour deux fois rien, nous avons réellement apprécié ce poisson de belle taille grillé à souhait.

 

 

 

 

 

 

Le plateau du Kik est une superbe zone désertique du Sud-Marocain. Dommage que le soleil n'était pas de la fête...

 

 

 

 

 

 

Visite chez une famille berbère avec une dégustation de thé à la menthe.

L'un des points forts de notre séjour dans le sud marocains a été, sans conteste, une excursion en 4X4 sur le plateau du Kik. Partis sous la pluie de Marrakech, nous avons retrouvé des conditions météorologiques plus convenables au fil de la journée. Une halte chez une famille berbère nous a permis de mieux apprécier les conditions de vie précaires des paysans marocains.

 

 

 

 

 

Une certaine détresse peut se lire dans le regard de ces deux enfants transformés en objets de curiosité.

 

 

 

 

 

 

Une petite fille visiblement amusée d'être photographiée...

Loin de toute industrie, le plateau du Kik est parsemé de petits villages où la vie semble paisible malgré l'absence de tout le confort auquel nous sommes habitués en France. Pour les enfants, le passage de touristes est toujours une fête avec la satisfaction de récolter stylos et autres bonbons.

 

 

 

 

 

 

La culture est la seule ressource des peuplades berbères.

 

 

 

 

 

 

L'âne et le mulet sont les fidèles alliés des populations berbères.

La culture et l'élevage sont les seules ressources des berbères qui vivent avec leurs animaux dans des demeures très modestes. Benéficiant d'une terre visiblement généreuse, ils peuvent ainsi subvenir aux besoins familiaux en matière de nourriture. Ânes, mulets, plus rarement chevaux sont utilisés pour trvailler la terre, mais aussi pour assurer les navettes entres villages.

 

 

 

 

 

 

Quand le tourisme vient troubler la quiètude d'un site hors du temps.

 

 

 

 

 

 

L'Atlas vue d'une piste du plateau de Kik.

Nous garderons un excellent souvenir de notre séjour dans le sud marocain. Toutefois, nous avons été surpris par l'importante pollution qui touche Marrakech. Véritable fourmilière dominée par un intense et assourdissante circulation, cette ville au demeurant très pittoresque ne mérite pas, selon nous, des séjours répétés.

Photos : Bernard Gaudin ©

Contactez moi !

 

Le Maroc est situé au nord-ouest du continent africain.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une jolie fresque vue dans l'incontournable jardin Marjorelle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les ruines de l'impressionnant palais El Badii.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'une des salles du palais de la Bahia.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Marrakech est à la croisée des chemins entre Casablanca, Essaouira et Agadir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Grande tradition marocaine, le thé à la menthe est préparé avec beaucoup de soin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En attendant le bus à Lalla Takerkoust.