gaudin.ber.free.fr « Le petit monde de
Bernard Gaudin, journaliste »
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Tunisie 2005 ! Terre de contrastes, la Tunisie n'est pas forcement cette usine à touristes que certains se plaisent à dédaigner. En sortant des sentiers battus, l'on peut y découvrir nombre de villages pittoresque et très accueillants. En mai 2005, nous avons passé une semaine vraiment agréable de ce pays d'Afrique du Nord qui est si proche de France.
Arrivés à l'aéroport de Monastir, le 3 mai 2005 au soir, nous avons pris le bus affrété par le voyagiste "Etapes Nouvelles". Notre hôtel, le club Marmara, se trouvait à Hammamet Beach, à mi chemin entre Hammamet et Nabeul. Alors qu'il faisait nuit, nous avons pu remarquer durant le trajet long d'une centaine de kilomètres une présence policière à tous les carrefours.
L'accueil au club a été parfait, agrémenté d'un petit cocktail offert en signe de bienvenue. Ce n'est que le lendemain matin, 4 mai 2005, que nous avons pu apprécier la qualité des installations. Chambre correcte avec vue sur la mer, superbe piscine, plage très agréable, salle de restauration immense, parc très bien arboré et merveilleusement fleuri, nous avons beaucoup apprécié cet hôtel et son environnement. Une réunion d'information nous a permis de découvrir les multiples possibilités d'excursions.
Pour notre première sortie, nous avons choisi de nous rendre à Nabeul. Il faut dire que l'un des employés de l'hôtel était en cheville avec un marchand de tapis installé dans cette ville. Il nous a donc proposé une petite visite "sans engagement" de l'atelier de cet artisan. De la terrasse du magasin, j'ai pu prendre des photos de la ville aux 45 mosquées.
Nabeul est une commune très vivante. Son marché traditionnel est incomparable. Pour le touriste, c'est l'occasion de dénicher nombre de souvenirs à des prix très abordables. Lieu de production très réputé de céramiques, Nabeul est aussi spécialisée dans la distillation des fleurs de géranium, de jasmin et d'oranger. Bien sûr, le souk Ej-Jouma est incontournable avec ces marchands qui vous collent immanquablement aux basques.
Même si l'on n'est pas à l'abris de jeunes fouilleurs de poches, il règne en Tunisie un réel sentiment de sécurité. Il est vrai que la présence policière est très dissuasive, tout comme les peines encourues par ceux qui viendraient à s'en prendre aux touristes. Il faut savoir que les visiteurs venus de France sont accueillis comme des frères. Elle est bien loin l'agressivité perpétuelle que nous rencontrons dans les villes françaises. Quel plaisir de prendre les trains tunisiens avec, en prime, le sourire sincère du contrôleur.
Après avoir visité brièvement Tunis avec une voiture de location, nous avons pris la direction de Carthage. Malheureusement, le temps n'était pas de la partie ce jour là. Malgré tout, nous avons pu admirer les ruines des célèbres thermes d'Antonin, édifice achevé aux alentours de 162 après Jésus Christ. Nous avons aussi escaladé les gradins du théâtre qui accueille chaque année, en juillet et en août, le festival international de Carthage.
Perchés dans les montagnes tunisiennes, certains villages berbères valent incontestablement le détour. Au cours d'une excursion en véhicule 4X4, nous avons visité Takrouna. Du haut de son éperon rocheux, la petite cité peuplée de quelques dizaines d'habitants domine un superbe paysage. Pour l'autochtone, la venue des touristes est l'occasion de récupérer quelques dinars en échange de fossiles dont l'origine reste toutefois à déterminer.
Redescendu au niveau de la mer, notre périple nous a amené à Zaghouan. Après la traditionnelle visite du marché local très garni, nous avons pu découvrir le temple des eaux construit sous le règne d'Hadrien. A noter que de ce site partait l'aqueduc long de 70 kilomètres qui alimentait Carthage.
En Tunisie, les jeunes, tout comme leurs ainés, sont très polis. Quel plaisir de les croiser avec toujours un bonjour, un sourire qui vous sont adressés. Il est vrai qu'en France, nous avons oublié toutes ces formules de politesse jugées ringardes et dépassées. Un bel exemple à méditer...
La visite du Cap Bon restera comme l'un des meilleurs moments passés en terre tunisienne. Située à l'extrême nord-est du pays, la péninsule est restée authentique, loin des complexes hôteliers qui défigurent parfois la côte. En partant de Nabeul, en direction de Kélibia, nous avons croisé nombre de paysans se rendant au marché. Juchés sur leur attelage de fortune tiré par un âne, un cheval ou bien, parfois, par un dromadaire.
En passant à El Haouaria, nous avons été à la rencontre de ces femmes occupées à cultiver leur champs. Accompagnées de leurs enfants, elles travaillent toujours dans la bonne humeur tandis que leurs maris sont au café... Dans la rue principale de Sidi Daoud, nous avons croisé de jeunes garçons qui jouaient au football. Ils ont tous été ravis que je les prenne en photo.
Notre promenade dans le Cap Bon s'est achevée avec un pause à Korbous. Quel superbe vue en arrivant sur les hauteurs dominant cette charmante commune située en bord de mer. Station thermale, Korbous était déjà connu des romains sous le nom de Aquae Galidae Carpitanae.
Bien sûr, nous avons passé un journée à Hammamet, site touristique par excellence avec sa célèbre médina. Dans cette ville importante, nous avons pu remarquer également de petites boutiques comme ce commerce spécialisé dans la vente de pièces détachées d'occasions pour automobiles. Quant à notre retour en France, il a été marqué par un passage au-dessus de Paris avec une vue inoubliable de l'Arc de Triomphe et de la place de l'Etoile. Photos : Bernard Gaudin ©
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Un billet de train de la SNCFT.
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