gaudin.ber.free.fr  « Le petit monde de Bernard Gaudin, journaliste et photographe »


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Ma Biographie !

Avant d'évoquer les principales étapes de mon pacours, il semble intéresant de consacrer quelques lignes aux origines de mon nom de famille. "Gaudin" est un patronyme germanique. Son suffixe "in" est un diminutif. "Gaud", "Waldo" en Germain, signifie "Qui gouverne". On peut donc traduire ce nom par "petit gouvernant" ou "petit dieu", excusez du peu... En effet, il faut savoir que la variante "Godin" a pour racine germanique "God", ce qui veut dire "dieu". "Gaudin" est un nom de famille plus particulièrement porté dans l'Ouest de la France, dans les départements de l'Ille-et-Vilaine (35), la Loire-Atlantique (44), le Maine-et-Loire (49) et la Vendée (85). Entre 1916 et 1940, beaucoup de "Gaudin" ont été également recensés à Paris (75), surtout dans le 14ème arrondissement.

Au classement français des noms de famille, les "Gaudin" sont classés au 249ème rang avec 17.193 naissances au 20ème siècle. Plus précisement, 2921 "Gaudin" sont nés entre 1891 et 1915, 3906 entre 1916 et 1940, 5332 entre 1941 et 1965. Entre 1966 et 1990, 5034 "Gaudin" ont vu le jour. En observant ces chiffres, on constate que beaucoup de Gaudin ont été bercés entre 1941 et 1965. Ce n'est donc pas étonnant que je fasse partie du lot conscéquent de bébés conçus au cours de cette période marquée, notamment, par la fin de la seconde guerre mondiale.

Une naissance à domicile

Je suis né le 16 octobre 1952 à Corbeil-Essonnes (Essonne), dans un département faisant partie à l'époque de la Seine-et-Oise. J'ai vu le jour un jeudi matin, à 5 heures 30, dans la chambre de mes parents située au second et dernier étage d'une bâtisse qui abritait alors quatre familles.

 

 

 

 

Ma maison natale, aujourd'hui désaffectée, va laisser la place à un programme immobilier.

Cette maison sise au 2 bis de la ruelle des Postes, artère rebaptisée depuis rue Robert Spinédi, appartenait aux propriétaires d'une usine toute proche spécialisée dans la fabrication de piles.

Une maison qui abritait quatre familles.
La rue Robert Spinédi autrefois fois appelée ruelle des Postes

Paul Gaudin, mon père,était serrurier de profession. Quant à ma mère, Adrienne, elle ne travaillait pas mais avait beaucoup d'occupations avec mes deux soeurs, Christiane et Paulette, et mon frère, Jean-Paul. En tant que quatrième et dernier enfant de la famille, on peut dire que j'ai été quelque peu chouchouté. Il est vrai que je garde un merveilleux souvenir de ces primes années où tout me semblait si beau et si facile. Par bonheur, je suis resté à la maison jusqu'à l'âge de six ans. En effet, je n'ai pas connu l'école maternelle synonyme, à mon avis, de séparation prématurée. En 1958, même si cette étape n'a pas été facile, je suis entré à l'école élémentaire Jules-Ferry, à Corbeil-Essonnes, un établissement scolaire situé dans le quartier d'Essonnes, rue Victor Hugo. Dès lors, il m'a fallu apprendre à vivre en société, moi qui déjà était soucieux d'indépendance et de liberté. Disposant de certaines facilités pour apprendre à lire, à écrire et à compter, j'étais toutefois handicapé par une certaine timidité qui m'empêchait de participer pleinement à la vie de la classe. De plus, mon envie quasi permanente de jouer l'emportait sur la nécessité de m'instruire. De ce fait, j'étais souvent dans la lune, pensant à mes jouets et aux jeux qui m'attendaient à la sortie de l'école.

 

 

 

 

Le boulevard Jean-Jaurès et son café "Le Royal" qui était, autrefois, une épicerie tenue par la famille Charpentier.

En 1966, j'ai passé avec succès le Certificat d'Etudes Primaires. Tout comme l'ont fait ma soeur et mon frère, j'ai souhaité alors entrer dans la vie active. Après une très brève expérience d'apprenti maçon d'une semaine, c'est avec mon père que j'ai à continué à travailler en tant qu'apprenti chaudronnier. Tous les matins, nous nous rendions en voiture, une superbe Renault Dauphine, à l'usine Silométal, une entreprise de Pringy-Ponthierry (Seine-et-Marne) spécialisée dans la construction de silos métalliques. Si le travail était relativement intéressant, l'ambiance de l'usine m'a très vite pesée. Aussi, un an plus tard, en 1968, j'ai pris seul la décision de retourner à l'école pour passer le Brevet d'Etude du Premier Cycle (BEPC). A cette époque, j'étais lié d'amitié avec Dominique, un copain habitant lui aussi à Corbeil-Essonnes, rue d'Angoulême. Je me souviens de ces révisions effectuée au bord de la Seine, à Evry (Essonne). Entre baignade et pic-nique, nous trouvions tout de même le temps de potasser. Il faut savoir qu'en ce temps là, les petites plages de la rive droite du fleuve étaient très fréquentées les jours de beau temps. Avec mes parents, mon frère et ma soeur, il nous arrivait régulièrement de prendre le train pour Evry afin de profiter des plaisirs de l'eau. Au printemps 1969, afin de fêter comme il se doit notre succès au brevet d'étude, nous avons décidé d'effectuer un petit voyage à Dieppe (Seine-Maritime) en Solex. Avec Jean, un autre copain, Dominique et moi-même, nous avons donc accompli un périple de quelques 300 kilomètres avec des vélomoteurs revus et corrigés. Moteurs quelque peu gonflés, cadres repeints; nos Solex étaient très remarqués à tel point que la marque a sorti quelques mois plus tard des modèles colorés.

En septembre 1969, mon BEPC en poche, je suis retourné dans le monde du travail. C'est à Paris, dans une compagnie d'assurance baptisée "La Cordialité" que j'ai entamé une carrière dans les bureaux en tant qu'archiviste.

A suivre...

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Un moulin vendéen situé dans une région très prisée des Gaudin

 

 

 

 

Quand j'étais petit...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En 1968, avec mon copain Dominique.