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Quand salsa rime avec Buenaventura !

Le dimanche 19 juin 2005, Yuri Buenaventura a participé au 6ème festival du jazz de Corbeil-Essonnes (Essonne). Plus de 5.000 spectateurs sont venus applaudir le roi de la salsa à l'occasion d'un concert gratuit donné dans le parc Chantemerle.

 

 

 

- A Corbeil_Essonnes Yuri Buenaventura était accompagné par de talentueux musiciens.

Considéré à juste titre comme le roi de la salsa, Yuri Buenaventura s'est arrêté à Corbeil-Essonnes, le 19 juin 2005, pour donner un concert gratuit proposé dans le cadre du 6ème festival du jazz de la localité. Accompagné par la plupart des musiciens qui ont participé à l'enregistrement de son 4ème album intitulé "Salsa Dura", le chanteur colombien a véritablement enthousiasmé un public tout acquis à sa cause. Avant de monter sur scène, Yuri Buenaventura a accepté bien volontiers de répondre à deux petites questions que je lui ai posées.

 

 

 

 

C'est dans le métro que Yuri Buenaventura a commencé à chanter.

Yuri, ce concert gratuit est ouvert à tous. Qu'en pensez-vous ? C'est une bonne initiative ?

"Evidement ! Ca devrait être tout le temps comme çà ! Au départ je croyais que la musique c'était çà, comme on rêve quand on est jeune ! Moi, je pense que c'est possible encore ! Cela m'arrive souvent l'été ! L'automne, l'hiver, c'est souvent les théâtres. Mais l'été, çà arrive et c'est très bien !".

 

 

 

 

 

- Un percussionniste hors du commun pour d'incomparables rythmes afro-cubains.

Cela créé une ambiance particulière ?

"Oui parce que c'est les gens qui veulent vraiment venir qui assistent à ces concerts. Des fois, on n'y va pas pour de simples raisons budgétaires ! Vingt-cinq ou trente euros le billet, on est quatre à la maison et çà fait cent vingt euros ! C'est donc important que ce soit gratuit. C'est important ! On ouvre la place à tout le monde !"

 

 

 

 

 

Près de 5.000 spectateurs avaient envahi le parc Chantermerle.

De son vrai nom Yuri Bedoya, Yuri Buenaventura est né en Colombie, en 1961. C'est précisément à Buenaventura qu'il a vu le jour, grand port colombien ancré sur la côte pacifique. Son père, Don Manuel Bedoya, était professeur de musique et de théâtre. Ce n'est donc pas étonnant que Yuri ait ressenti, très tôt, l'envie d'assouvir les passions paternelles. Aussi, il a grandi sur les rythmes de la salsa new-yorkaise du "La bel Fania", tout en écoutant les chansons engagées de la chilienne Violeta Parra, du catalan Joan Manuel Serrat et du cubain Pablo Milanes.

 

 

 

 

 

- Sur scène, Yuri ne peut laisser indifférent.

Ses études se dérouleront à Paris, à la faculté des sciences économiques de la Sorbonne. Côtoyant nombre de Français, il rencontrera également ses frères Latino-américains, Cubains, Chiliens, Bbrésiliens et Aargentins. Dans le début des années 90, alors que la musique latine envahie la Capitale, Yuri joue dans le métro. Il a ensuite chanté avec Grupo Caïman avant de devenir l'un des choristes de Mambomania.

 

 

 

 

 

Il est devenu l'un des chanteurs de salsa les plus côtés à Paris .

Après avoir définitivement abandonné ses études, le Colombien deviendra en quelques mois l'un des chanteurs de salsa les plus cotés à Paris en se produisant régulièrement dans un dancing de Belleville. Plus tard, Yuri Buenaventura aura l'occasion de sympathiser avec Tito Puentes et le célèbre joueur de congas, Orlando Poleo. Intégré à ses côtés au sein de l'Orquesta Chaworo, Yuri s'affirmera avec détermination. En juillet 1996, un concert donné dans le Gers, au festival Tempo Latino de Vic-Fezensac, confirmera un succès grandissant auprès des 5.000 spectateurs présents ce jour là.

 

 

 

 

- Les Corbeil-Essonnois ont partagé un réel moment de bonheur.

C'est en Colombie que Yuri va enregistrer son premier album baptisé " Herencia Africana ". Des difficultés financières empêcheront toutefois la sortie du CD. De retour à Paris, il va séduire, avec sa reprise du " Ne me quitte pas " de Jacques Brel, Remy Kolpa Kopoul, animateur sur Radio Nova. Grâce ce coup de pouce, Yuri Buenaventura finira par trouver un éditeur. La consécration ne tardera pas puisqu'il obtiendra un disque d'or, une grande première en France pour un chanteur de salsa.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Entre salsa et tango, le spectacle offert par Yuri Buenaventura n'a pas son pareil.

 

Intitulé " Yo Soy ", le deuxième album de Yuri est né en 1999, entre la France, la Colombie et Puerto Rico, une île des Grandes Antilles. Quatre ans plus tard, en 2003, sortira " Vagabundo ", un troisième CD enregistré à Porto Rico. Dans cette nouvelle production se croisent la traditionnelle salsa et le tango, le tout agrémenté de rythmes tropicaux. Pour la réaliser, Yuri s'est entouré des meilleurs musiciens de l'île comme Roberto Roena, leader de l'orchestre Appolo Sound, et le chanteur Jerry Rivas aux chœurs. A noter également la présence de Cheo Feliciano dans deux merveilleux duos.

 

 

 

 

 

- D'illustres musiciens accompagnent Yuri Buenaventura dans ses tournées.

Le quatrième album de Yuri Buenaventura a pour nom " Salsa Dura " Il est sorti chez Mercury en 2005. Composé à la fois de chansons d'amour et de titres engagés, Il a été enregistré en Colombie avec la participation de musiciens illustres comme Diego Gale, aux percussions, et José Aguirre. Ancien directeur de Grupo Niche, ce dernier a assuré l'ensemble des arrangements d'un disque irrémédiablement imprégné de rythmes afro-cubains.

Photos : Bernard Gaudin ©

 

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Yuri Bedoya, le roi de la salsa, est né à Buenaventura en 1961.

 

 

 

 

 

 

 

 

L'artiste a accepté bien volontiers de répondre à mes questions.

 

 

 

 

 

 

 

Le chanteur de salsa a fréquenté la Sorbonne, à Paris.

 

 

 

 

 

 

 

 

Un disque d'or a récompensé le premier album de Yuri Buenaventura.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le chanteur colombien a beaucoup apprécié le public corbeil-essonnois.