Ni Putes Ni Soumises !
La ville
de Dourdan (Essonne) a accueilli, du 8 au 10 octobre 204, l'université
du mouvement "Ni Putes Ni Soumises". Le ministre de l'Intérieur,
Dominique de Villepin, a inauguré les travaux de cette association
présidée par Fadéla Amara.

Arrivée
du ministre de l'Intérieur accueilli,par Fadéla
Amara .
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Pour
la seconde année consécutive, le mouvement "Ni
Putes Ni Soumises" a organisé, les 8, 9 et 10 octobre
2004, son univeristé au VVF de Dourdan, dans le département
de l'Essonne. |
Une
exposition a été préparée pour l'occasion.
Le ministre de l'Intérieur a pu la découvrir, guidé
par Fadéla Amara, la présidente de l'association qui
souhaite développer et accompagner l'émancipation
des filles et des femmes issues des quartiers. |

Dominique
de Villapin découvre l'exposition présentée
par l'association.
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Fadéla Amara
présente Rania Al Baze au ministre.
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De
nombreuses délégations étrangères ont
participé aux travaux de l'université du mouvement
"Ni Putes Ni Soumises". C'est ainsi que Rania Al Baze,
cette journaliste Saoudienne qui a subi les extrêmes violences
de son époux, a pris part au débat "Emancipation
des femmes et mixité : une exigence démocratique". |
Le
ministre de l'Intérieur a tenu à saluer personnellement
Rania Al Baze, celle qui a eu le courage de dénoncer publiquement
les agissements d'un mari particulièrement brutal. Désormais,
la journaliste originaire d'Arabie Saoudite a choisi elle aussi
de s'associer au combat de ces femmes qui refusent discriminations
et violences.
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Journaliste
Saoudienne, Rania Al Baze a été victime de l'extrème
violence de son mari.
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Fadéla Amara
et Dominique de Villpin avant les allocutions.
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Lancé
en 2002, le mouvement "Ni Putes Ni Soumises" demande
des hébergements d'urgence pour les femmes victimes de
violences. Il demande aussi des cellules d'accueil spécialisées
dans les commissariats pour ces femmes violentées, le financement
des universités d'automne et la création de points
d'écoute pilotes. L'association nationale demande enfin
la diffusion du Guide d'éducation au respect dans les collèges
et les lycées.
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Le
ministre de l'Intérieur a tenu à saluer personnellement
Rania Al Baze, celle qui a eu le courage de dénoncer publiquement
les agissements d'un mari particulièrement brutal. Désormais,
la journaliste originaire d'Arabie Saoudite a choisi elle aussi
de s'associer au combat de ces femmes qui refusent discriminations
et violences. |

Fadéla Amara
a rendu un vibrant hommage à Samira Bellil.
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Le
ministre de l'Intérieur a lu une déclaration signée
Jacques chirac.
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En
prenant la parole, Dominique de Villepin a tout d'abord lu le "message
d'amitié, de respect et de soutient" adressé
au mouvement par Jacques Chirac. Le Président de la République
retenu en Chine voit dans le cri de colère de "Ni Putes
Ni soumises"un emessage d'espoir, un appel au sursaut, un appel
à refuser l'inacceptable. |
Par
l'intermédiaire de son ministre de l'Intérieur, le
chef d'Etat a rendu au courage exemplaire de Samira Bellil. Cette
jeune femme décédée en septembre avait été
l'une des premières à dénoncer l'enfer des
tournantes. Il a également remercié l'association
pour son soutien à la loi sur l'interdiction des signes religieux
ostensiles à l'école. |

De nombreuses personnalités parmi l'assistance
dont un certain Jean-François Kahn, en bas à droite.
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Rania
Al Baze n'a pas manqué d'immortaliser l'événement.
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Dans
son message, Jacques Chirac a estimé que plus personne ne
peut maintenant nier la situation de détresse de tant de
nos concitoyens et la condition révoltante de trop de femmes
encore dans notre pays. "Plus personne ne peut ignorer l'ardente
obligation d'agir", a souligné le Président
de la république. |
Sénateur-Maire
de Corbeil-Essonnes (Essonne), Serge Dassault a rendu une petite
visite aux adhérentes de l'association nationale "Ni
Putes Ni Soumises". Alors que les organisateurs de l'université
d'automne lui proposait une place parmi l'assistance, le patron
de la Socopresse a préféré s'installer à
la tribune officielle, aux côtés de Dominique de Villepin. |

Sénateur-Maire de Corbeil-Essonnes, Serge
Dassault s'est invité à cette inauguration.
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A sa sortie, Dominique de Villepin a été
interrogé sur l'attentat de l'ambassade d'Indonésie,
à Paris.
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En
quittant l'université d'automne du mouvement "Ni
Putes Ni Soumises", le ministre de l'Intérieur a
été questionné sur les dispositions prises
par le gouvernement après l'attentat qui a touché
l'ambassade d'Indonésie, à Paris. "Nous
n'avions aucune raison de penser que cette ambasse puisse être
considérée comme un site sensible", a
notamment précisé Dominique de Villepin en annocant
la protection renforcée de site et d'autres ambassades.
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Photos
: Bernard Gaudin ©
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Fadéla Amara,
présidente de "Ni Putes Ni soumises".
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