gaudin.ber.free.fr  « Le petit monde de Bernard Gaudin, journaliste et photographe »


Accueil

Bienvenue

Biographie

Reportages

Actualité

Coups de Gueule

 


Présidentielle 2007 : Mon pronostic !

A sept mois de l'échéance présidentielle 2007, j'ai tenté, dans cette rubrique, de donner le résultat d'une élection très importante pour l'avenir de la France et des Français. Ce pronostic qui est devenu réalité n'était, en aucun cas, un appel quelconque à voter pour tel ou tel candidat, voire candidate. Il n'était pas question, non plus, d'afficher une conviction personnelle. Ce résultat est tout simplement le fruit de mes observations. Au fil des mois et des événements, j'ai complété, avec quelques remarques, cette estimation personnelle.

Le dimanche 22 avril 2007, près de 30 millions d'électeurs et d'électrices seront appelés à départager les candidats à l'élection présidentielle. Le dimanche 6 mai, ils ne seront plus que deux à prétendre rallier une majorité de suffrages.

 

 

 

 

Nicolas Sarkozy, 23ème Président de la République ?

Alors que nous sommes le dimanche 1er octobre 2006, je pense que Nicolas Sarkozy sera désigné, le 6 mai 2007, comme le 23ème Président de la République Française. Il devrait, selon moi, l'emporter facilement face à Ségolène Royal avec un pourcentage avoisinant les 55 ou 56 %.

Nicolas Sarkozy, le 22 septembre 2006, au cours d'une visite impromptue au commissariat de Corbeil-Essonnes (Essonne).

Pourquoi Nicolas Sarkozy ?

A ce jour, je pense qu'une très forte majorité d'électrices et d'électeurs, lassée des sempiternelles discours politiquement corrects et autres promesses bien pensantes estime que Nicolas Sarkozy est le seul prétendant au poste suprême à évoquer, sans tabou, les points essentiels les intéressant directement. Je crois qu'ils seront donc nombreux, très nombreux, en particulier celles et ceux qui ne s'intéressent pas du tout à la politique "politicienne", à trouver en lui une alternative "light" au candidat du Front National, Jean-Marie Le Pen. Le plus étonnant est que l'actuel ministre de l'Intérieur parvient à séduire des gens de tous bords, comme ces Communistes et autres Socialistes déçus par le comportement de leurs candidats potentiels qui persistent à éluder les vrais problèmes des Français que sont, notamment, l'insécurité, la délinquance et l'immigration incontrôlée.

 

 

 

 

Ségolène Royal, le 11 décembre 2006, a donné rendez-vous à la jeunesse socialiste de Ris-Orangis (Essonne).

Mon carnet de notes

Nicolas Sarkozy aux côtés de Nathalie Kosciusko-Morizet, députée de l'Essonne et problable future ministre.

6 mai 2007 : Sans réelle surprise et comme je l'avais prévu dès le 1er octobre 2006, Nicolas Sarkozy a été élu président de la République. Avec 53, 06 % des suffrages exprimés, le candidat de l'UMP s'est assez nettement imposé, d'autant que la participation fixée à près de 85 % confirme l'intérêt du peuple français pour cette élection très importante pour l'avenir du pays. De son côté, Ségolène Royal a réalisé un score honorable malgré le manque de soutien évident des grosses pointures du PS. Reste à savoir si la performance de François Bayrou au premier tour de cette présidentielle sera suivie d'effets aux prochaines législatives.

22 avril 2007 : Avec l'annonce d'une participation record des Français au premier tour de l'élection présidentielle 2007, l'on pouvait s'attendre à quelques surprises compte tenu du rejet de la politique politicienne affiché au cours des précédents scrutins. Certains pensaient déjà que Jean-Marie Le Pen allait nous refaire le coup de 2002 en barrant la route de l'Elysée à Ségolène Royal. D'autres estimaient que François Bayrou, adepte du rapprochement Droite-Gauche, pouvait figurer au second tour. Résultat des courses, l'éléphant a accouché d'une souris puisque le bon peuple de France est finalement revenu au bon vieux clivage mettant en présence, le 6 mai, l'UMP et le PS. Reste que François Bayrou est tout de même parvenu à tirer son épingle du jeu avec 18, 57 % des voix. Que vont faire ses électeurs dont certains sont convaincus de la nécessité de rallier toutes les bonnes volontés pour redresser une France bien mal en point ? Je crains que l'union nationale ne soit pas pour demain, d'autant que les intérêts de chaque Français sont inévitablement opposés. En outre, une majorité d'entre eux ne veut faire aucune concession et souhaite préserver, ce qui est louable, ses acquis. Autant dire que la mission de notre futur président s'annonce quasiment impossible dans la mesure où il fera des masses de mécontents au moment de trancher dans le vif. C'est alors dans la rue que pourrait se poursuivre le débat national avec, en ligne de mire, des lendemains douloureux pour notre pays.

 

 

 

 

 

Une affluence record pour le premier tour de la présidentielle 2007.

21 avril 2007 : En ce samedi, veille d'élection, la tranquillité est enfin revenue après une longue, trop longue campagne électorale à n'en plus finir. Cette pause n'est-elle pas le calme qui précède la tempête, celle des Français qui vont pouvoir enfin réellement s'exprimer par bulletins de vote interposés. Après les coups de semonce des présidentielles de 2002 et des européennes de 2004, nos politiques n'ont pas vraiment tenu compte des avertissements sans frais d'une majorité d'électeurs. Il ne faudra donc pas s'étonner si demain soir, au moment de connaître les deux finalistes, l'on découvre des visages que l'on attendait et qui ne correspondent pas à ceux que les sondeurs n'ont cessé de nous faire miroiter depuis de longs mois. Pour ma part, à l'heure où j'écris ces lignes, je ne suis pas du tout persuadé que Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal se retrouveront au second tour. Encore une fois, je pense que le tandem Bayrou - Le Pen ne sera pas loin de la vérité, une vérité en forme de coup de balai pour le politiquement correct habitué, depuis trop longtemps, à tirer les ficelles de notre société qui prend eau de toutes parts.

19 avril 2007 : Tandis que François Bayrou fait le plein à Bercy, Nicolas Sarkozy reçoit le renfort de Valéry Giscard-d'Estaing. Est-ce une bonne chose pour le candidat de l'UMP quand on sait qu'une majorité de Français, avide de changement, ne peut plus supporter ces hommes politiques qui occupent le terrain depuis trop d'années ? Bien seule, abandonnée par les éléphants du PS, Ségolène Royal fait de son mieux pour limiter les dégâts à Gauche. De son côté, Jean-Marie Le Pen continue on bonhomme de chemin et profite de l'actualité pour étoffer son électorat. Dimanche soir, 22 avril 2007, les résultats du premier tour des présidentielles pourraient bien s'assimiler à une véritable révolution dans la mesure où les prétendants de l'UMP et du PS ne seraient pas dans la capacité de participer à la grande finale du 6 mai 2007.

 

 

 

 

 

La dernière ligne droite pour les douze candidats à la présidence de la République.

16 avril 2007 : Alors qu'un sondage plus ou moins vrai réalisé par les RG anime les débats, certaines grosses pointures du Parti Socialiste comme Michel Rocard et Bernard Kouchner n'hésitent pas à évoquer une éventuelle union avec François Bayrou. Est-ce un signe ? En effet, selon les Renseignements Généraux, Ségolène Royal ne serait pas au second tour des présidentielles. Selon l'enquête contestée, le candidat de l'UDF serait au coude-à-coude avec Jean-Marie Le Pen pour affronter Nicolas Sarkozy le 6 mai prochain. Par ailleurs, un ''vrai'' sondage TNS-SOFRES pour RTL, Le Figaro et LCI, étude réalisée du 11 au 12 avril 2007, donne Sarkozy et Royale gagnants. Info ou intox ?

30 mars 2007 : Il fallait s'y attendre, l'actualité s'invite dans la campagne électorale avec deux événements qui seront peut-être déterminants. Les émeutes de la gare du Nord démontre une nouvelle fois l'état de relative anarchie dans lequel se trouve une société qui protège ses hors la loi. Comment voulez-vous qu'un monsieur "Tout le monde", soucieux de respecter les règles les plus élémentaires de vie en communauté, ne pense pas à Jean-Marie Le Pen dans de telles circonstances ? Par ailleurs, Jean-Paul Huchon, président socialiste de la région Ile-de-France, instaure un régime de gratuité des transports en commun pour les Rmistes franciliens. Une fois de plus, notre monsieur "Tout le monde" ne va pas comprendre cette politique d'assistanat systématique qu'il va devoir payer, lui qui se lève tôt le matin pour aller travailler.

25 mars 2007 : Tandis que Ségolène Royal ne sait plus sur quel pied danser pour séduire son électorat, François Bayrou ne profite plus d'un élan populaire en sa faveur qui semble s'essouffler. Il est vrai que ces deux candidats sont bien trop timorés en ce qui concerne les vraies attentes des Français que sont la sécurité et l'immigration. Seul Nicolas Sarkozy ose parler un peu des choses qui fâchent. De son côté, Jean-Marie Le Pen engrange doucement mais sûrement et pourrait bien faire le plein d'un mécontentement général déjà perçu aux présidentielles de 2002 et au référendum sur l'Europe de 2004.

14 mars 2007 : Le phénomène se confirme, près de sept Français sur dix (enquête IFOP pour le ministère de l'Intérieur) rejettent le sempiternel clivage "Droite - Gauche" et ses indéracinables acteurs. La percée de François Bayrou dans les sondages illustre parfaitement le refus d'une politique politicienne qui a montré, au fil des différentes mandatures, son incapacité à répondre efficacement aux réelles attentes des Français. Reste à savoir si la dynamique actuelle va perdurer. Toujours est-il que le Parti Socialiste commence à douter. De son côté, Nicolas Sarkozy joue son va-tout en privilégiant la carte de l'identité française et de l'immigration contrôlée. Il est vrai que ce sujet intéresse une majorité d'électrices et d'électeurs qui pourrait être tentée de voter Jean-Marie Le Pen.

12 mars 2007 : Comme il fallait s'y attendre, Jacques Chirac, le président de la République sortant, a officiellement renoncé à briguer un troisième mandat.

5 mars 2007 : A en croire les sondages, François Bayrou est en passe de chambouler la donne avec, à ce jour, près de 20 % des Français qui souhaitent que le président de l'UDF accède à l'Elysée. Il est vrai qu'ils sont de plus en plus nombreux à dire non au traditionnel clivage "Droite - Gauche" désormais synonyme d'inertie. Une majorité de Français va-t-elle trouver en François Bayrou celui qui pourra rassembler toutes les compétences pour renflouer un bateau France prenant eau de toutes parts ? Difficile à dire d'autant que les grands partis politiques et leurs mentors détiennent toutes les clefs économiques et médiatiques d'un Etat français aujourd'hui bridé par par le carcan européen.

23 février 2007 : Comment faire du neuf avec du vieux ? Pourquoi faire appel à Jospin, Mauroy et autre Aubry, cette vieille garde qui n’a pas vraiment fait ses preuves en étant aux affaires ? Sévèrement désavoués par une majorité de Français, tous ces illustres personnages ne peuvent que desservir la cause d’une Ségolène Royal sensée apporter un souffle nouveau dans un monde politique saturé de vieilles gloires. En perte de vitesse dans les sondages, la candidate du Parti Socialiste montre ainsi ses limites en redonnant la main aux indéboulonnables piliers du PS.

16 février 2007 : Et si le Parti Socialiste s'était trompé de candidat ? Et si Jean-Marie Le Pen nous refaisait le coup de 2002 ? De toute évidence, Ségolène Royal a du mal à tenir la distance, voulant tout à la fois ménager la chèvre et le chou. Comme je l'ai annoncé dès le mois d'octobre 2006, la prétendante à l'Elysée, celle qui doit toute sa notoriété à la puissance des médias, n'a pas vraiment jaugé les problèmes essentiels qui touchent une majorité de Français lassée du sempiternel jeu politico médiatique. Que dit-elle sur l'insécurité et la multiplicité des agressions physiques et morales ? Que dit-elle sur le chômage et les multiples charrettes qui touchent nombre d'entreprises ? Que dit-elle à propos de l'immigration si ce n'est de confirmer son intention de régulariser à tout va ? Encore une fois, le Front National pourrait bien être présent au second des présidentielles en neutralisant une Ségolène Royal quelque peu dépassée par les événements. A moins, contre toute attente, que François Bayrou parvienne à jouer les trouble-fêtes.

20 janvier 2007 : Une campagne formatée ! Peut-on parler de démocratie quand les médias axent irrémédiablement la campagne des présidentielles sur le duo "Ségo-Sarko" ? Chaque jour, les titres des principaux journaux, qu'ils soient de papier, télévisés ou radiodiffusés, ne rendent compte que des frasques, d'ailleurs sans intérêt, des candidats du PS et de l'UMP. Il faut tout de même savoir que ces deux partis ne rassemblent dans leurs rangs que près de 500.000 adhérents sur les 42 millions d'électeurs inscrits. Pourquoi cette campagne formatée par des médias eux-mêmes manipulés, bridés par les grands intérêts économiques ? Pourquoi en faire des caisses sur une petite phrase d'Arnaud Montebourg et éluder totalement les prépositions très concrètes de Philippe de Villiers ? Attention, le peuple n'est pas aussi naïf qu'on veut bien le laisser entendre. Les résultats du premier tour pourraient bien révéler l'immense fossé qui sépare le microcosme politique bien-pensant des Français de base.

17 janvier 2007 : Alors que Nicolas Sarkozy récolte les fruits de son intronisation officielle qui a coûté 3,5 millions d'euros, Ségolène Royal semble marquer le pas en refusant de s'engager plus ouvertement dans un réel débat d'idées. Selon un nouveau sondage Ifop publié le 16 janvier, le candidat de l'UMP arrive nettement en tête au premier tour avec 33% des intentions de vote. Ségolène Royal est à 28% et François Bayrou à 12%. Il devance pour la première fois Jean-Marie Le Pen à 10%. Dans l'hypothèse où Jacques Chirac serait candidat et opposé dans une primaire à droite à Nicolas Sarkozy au 1er tour, il ne recueillerait que 5% des voix, contre 29% au candidat de l'UMP.

12 janvier 2007 : Sans grande surprise, Michèle Alliot-Marie a renoncé à se présenter à l'élection présidentielle 2007. "Je m'engage aux côtés de Nicolas Sarkozy, je lui apporte mon soutien". C'est par cette simple phrase que la ministre de la défense a confirmé sa décision sur le plateau de "Question ouverte" sur France 2.

7 janvier 2007 : Selon un sondage réalisé par l'Ifop pour le Journal du Dimanche daté du 7 janvier 2007, Ségolène Royal recueillerait 27% des suffrages, devant Nicolas Sarkozy (25%), Jean-Marie Le Pen (12%), Nicolas Hulot (11%), François Bayrou (10%), Marie-George Buffet, Olivier Besancenot et Arlette Laguiller (3% chacun). Au second tour, Ségolène Royal serait créditée de 50,5% (contre 50% lors du précédent sondage en décembre) et Nicolas Sarkozy de 49,5% (50%). Une autre consultation publiée dans cette même édition précise que 81% de sondés sont hostiles à une candidature Chirac. Les résultats établissent ainsi que 82% des sympathisants de droite ne souhaitent pas un troisième mandat pour l'actuel chef de l'Etat. A gauche, ils sont 79% à repousser une telle éventualité. De plus, 70% des personnes consultées sont contre une intervention du président Chirac dans la campagne électorale. Il est vrai que le réveil d'un Chef de l'Etat soudain inspiré passe mal auprès de celles et ceux qui déplorent un bilan peu flatteur après douze années passées à l'Elysée.

7 décembre 2006 : Alors que François Bayrou, a confirmé, le samedi 2 décembre 2006, sa candidature à l'élection présidentielle de 2007, Michèle Alliot-Marie s'est dite "prête", le 6 décembre 2006, à être candidate elle aussi. Côté sondage, une étude IPSOS publiée le 7 décembre 2006 précise que 35% des électeurs voteraient pour Nicolas Sarkozy au premier tour contre 31 % pour Ségolène Royal. Jean-Marie Le Pen, avec 12, 5 %, précèderait t François Bayrou (8 %). Au second tour, Nicolas Sarkozy l'emporterait avec 51 % des voix contre 49 % pour Ségolène Royal. De son côté, la candidate socialiste semble avoir joué gros au cours de sa visite au Proche-Orient effectuée début décembre. Ses prises de positions radicales face au développement nucléaire de l'Iran pourraient bien la discréditer quelque peu aux yeux de son électorat.

30 novembre 2006 : Divulguée la veille au soir, la candidature officielle de Nicolas Sarkozy a fait la une de toute la presse régionale. Après cette annonce sans surprise, le candidat UMP a tenté, sur France 2, de corriger son image afin de contrer l'effet Royal. Il est vrai que la prétendante socialiste s'envole dans les sondages, bénéficiant d'une image quasi mystique auprès d'une large opinion publique.

16 novembre 2006 : Ségolène Royal a remporté, haut la main, la primaire socialiste. Elle a recueilli 60,62% des suffrages, selon les résultats définitifs communiqués vendredi matin. Dominique Strauss-Kahn a recueilli 20,83% des voix et Laurent Fabius 18,54%.

9 octobre 2006 : Selon le baromètre présidentiel "Le Figaro/RTL/LCI", Ségolène Royal n'est plus créditée que de 29,5% au premier tour, tandis que Nicolas Sarkozy obtiendrait entre 38% et 39%, selon l'identité de son adversaire à gauche. Quant à Michèle Alliot-Marie, la ministre de la Défense, elle se prononcera sur son éventuelle candidature à la présidentielle au début de l’année 2007.

3 octobre 2006 : L'ancien ministre socialiste Jack Lang a annoncé qu'il renonçait à briguer l'investiture PS à la présidentielle de 2007, sans se prononcer en faveur d'un autre postulant socialiste.

1er octobre 2006 : Alors que Lionel Jospin a jeté l'éponge, la liste des prétendants socialistes à la candidature semble se préciser avec les convoitises désormais officielles de Ségolène Royal, Dominique Strauss-Khan et Laurent Fabius. Quant à Jack Lang, il attend mardi, 3 octobre 2006, pour officialiser ses prétentions à l'investiture du PS.

Photos : Bernard Gaudin ©

Contactez moi !

 

Qui sera le 23ème Président de la République Française ?