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Quand Ségolène Royal fait campagne en banlieue !

Le lundi 11 décembre 2006, Ségolène Royal s'est rendue à Ris-Orangis (Essonne) afin de lancer une campagne d'inscriptions des jeunes sur les listes électorale. Accompagnée de Jack Lang et du chanteur Cali, la candidate socialiste aux présidentielles a une nouvelle fois déplacé la foule des médias.

 

 

 

 

- La "reine" Ségolène a eu beaucoup de mal à se frayer un chemin parmi la meute de photographes et autres journalistes.

Alors que 12 % des Français ne seraient pas inscrits sur les listes électorales, Ségolène Royal a choisi la commune essonnienne de Ris-Orangis pour lancer officiellement une campagne d'inscription en direction des jeunes.

 

 

 

 

C'est dans un chapiteau dressé devant la mairie de Ris-Orangis que Ségolène Royal a fait une brève déclaration.

Accompagnée de Jack Lang, l'un des ses deux directeurs de campagne, la prétendante socialiste à la présidence de la République bénéficiait également du renfort de Cali, un jeune chanteur promu parrain de l'opération de séduction.

 

 

 

 

- Toujours sourire, la candidate à l'Elysée veut séduire la jeunesse.

Accueillie par Thierry Mandon, maire socialiste de Ris-Orangis (Essonne), conseiller général et proche d'Arnaud de Montebourg, Ségolène Royal s'est tout d'abord retrouvée dans les salons de l'hôtel de ville rissois afin d'assister à l'inscription sur les listes électorales de quelques jeunes militants.

 

 

 

 

 

Impossible pour la plupart des phtographes de pénétrer dans la mairie. Un imposant et msuclé service d'ordre veillait au grain.

 

Seuls, quelques journalistes, quelques photographes accrédités ont pu assister à la scène aux côtés des principales stations de radios et autres chaînes de télévisions nationales. Pour les autres, il fallait faire preuve d'imagination en tentant de capturer quelques clichés à travers les fenêtres.

 

 

 

 

- Amusé, Thierry Mandon semble apprécier l'imposant déploiement médiatique.

Au cours de cette rapide visite en banlieue sud qui a duré une quarantaine de minutes, Ségolène Royal a estimé que l'actualité tombait à pic avec la disparition du sinistre Pinochet. " Des millions d'hommes et de femmes continuent à mourir pour le droit de vote ! " Elle a également appelé les jeunes à se saisir de ce droit. " On a besoin de vous pour être bousculé ! "

 

 

 

 

Madame Royal quitte la mairie sous bonne escorte pour se rendre sous un petit chapiteau dressé pour la circonstance.

Sous un chapiteau bien trop petit, Ségolène Royal s'est adressé aux jeunes militants. Dehors, dans le froid et sous la pluie, la presse, agglutinée, essayait de faire son travail, opposée à un véritable mur humain chargé de protéger la forteresse. Des ordres contradictoires furent successivement lancés. "Laissez entrer !" Hélas, le contre-ordre n'a pas tardé et la muraille s'est rapidement refermée en attendant que l'épisode se répète.

 

 

 

 

- Une déclaration en petit comité sous un chapiteau placé sous haute protection.

Parrain de la campagne d'inscription des jeunes, le chanteur Cali estime que l'avenir du pays est en jeu "Ce n'est pas rien de participer à cette aventure", a-t-il souligné avant d'évoquer une campagne passionnante et passionnée. Selon lui, la candidate Royal est la seule capable de redonner l'envie d'aller voter à la jeunesse.

 

 

 

 

 

"Je demande aux jeunes de m'aider à construire cette République nouvelle dans laquelle ils auront toute leur place !"

 

Devant une "jeunesse" aux crânes quelque peu dégarnis, la candidate à la fonction suprême a lancé un appel. "Qu'on cesse de désigner les jeunes comme les principaux auteurs des violences ! Je demande aux jeunes de m'aider à construire cette République nouvelle dans laquelle ils auront toute leur place !"

 

 

 

 

Après un nouveau bain de journalistes, la candidate socialiste arrive enfin à sa voiture.

Aux côtés de Jack Lang, Ségolène Royal a fait valoir que cette campagne d'inscription était liée au désir de faire reculer l'indifférence, "l'à-quoi-bonisme" des jeunes. "Parce que vous serez venus voter et, le moment venu, vous nous demanderez des comptes sur les engagements que nous avons pris", a-t-elle souligné.

 

 

 

 

Ségolène Royal cherche visiblement quelqu'un du regard...

Elle assure qu'il n'est pas question d'enrôler les jeunes en affirmant, toute fois, qu'ils sont les premières victimes de la situation actuelle. Madame Royal a insisté sur le scandale de ces dizaines de milliers de jeunes diplômés qui se retrouvent sans emploi. " Ce constat détruit le sens de l'effort, la valeur du travail ! "

 

 

 

 

C'était tout simplement Thierry Mandon qu'elle voulait saluer avant de s'engouffrer dans sa 607 Peugeot.

Rondement menée, la visite de Ségolène Royale s'est finalement soldée par une course poursuite entre la favorite des sondages et des médias tour à tour conviés puis refoulés. Peu importe, pour elle, l'essentiel n'était-il pas de passer un message en direction d'une jeunesse dont l'importance de la mobilisation pourrait être déterminante le dimanche 22 avril 2007.

Photos : Bernard Gaudin ©

 

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"Demain ne se fera pas sans toi" est le slogan de la campagne d'inscriptions sur les listes électorales lancée par le PS.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des journalistes bien encadrés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ségolène Royal à l'écoute de Jack Lang .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

" Qu'on cesse de désigner les jeunes comme les principaux auteurs des violences ! "

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Grâce à Ségo, Jack Lang semble retrouver une seconde jeunesse.